• Université Paris 6 - Pierre et Marie Curie

    Le service du ménage est en grève contre les suppressions d'emploi

    La présidence de l'université a annoncé la semaine dernière qu'elle ne souhaitait pas renouveler tous les CDD se terminant fin décembre au service du ménage. Cela représente 23 personnes, soit la moitié de ce service, qui est déjà en sous-effectif. Rien ne justifie ces suppressions d'emploi, à part la volonté affichée du président Pomerol d'externaliser tous les services n'étant pas «au coeur du métier», comprenez : tous les services techniques. Ces restructurations sont aujourd'hui possible «grâce» au passage à l'autonomie des universités (LRU).

    Suite à ces annonces, l'intersyndicale de l'UPMC a lancé jeudi 18 novembre une pétition pour la reconduction des CDD et un plan de titularisation des contractuels. En une semaine, la pétition a recueilli plus de 2500 signatures, montrant la large solidarité des personnels et étudiants de Jussieu avec les personnels précaires. La direction de l'UPMC semble divisée, mais Pomerol s'entête à maintenir ces suppressions d'emploi. En conséquence, les personnels du ménage, réunis en assemblée générale, ont décidé unanimement de se mettre en grève à partir du mardi 23 au soir.

    Les grévistes sont déterminés, malgré des tentatives d'intimidation de la responsable du service et de l'administration, qui arrache systématiquement les affiches des grévistes. L’intersyndicale appelle les personnels et les étudiants de l'UPMC - et de toutes les autres universités - à manifester leur soutien à cette lutte :

    - en faisant signer la pétition tous les midis à la cantine ou en ligne sur
    http://www.jussieu-en-lutte.fr/entretien

    - en versant à la caisse de grève, tous les midis à la cantine ou en ligne sur
    http://www.jussieu-en-lutte.fr/adc/

    Sur Paris 6:
    Rassemblement de soutien aux grévistes du ménage, vendredi à partir de 11h au pied de la tour centrale
    Des délégations d'établissements où ont lieu en ce moment des luttes similaires de personnels précaires, comme à l'École normale supérieure de Paris, seront présentes. Pour rencontrer les grévistes et discuter, pour s’impliquer dans la mobilisation, n’hésitez pas à passer au piquet de grève devant la déchetterie, sur le quai St Bernard, jeudi 25 entre 12h et 14h.

    (citation) Jean-Charles Pomerol : « Tous les endroits de la fac n’ont pas besoin d’être nettoyés tous les jours ».


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  • Université Paris 6 - Pierre et Marie Curie

    Le service du ménage est en grève contre les suppressions d'emploi

    La présidence de l'université a annoncé la semaine dernière qu'elle ne souhaitait pas renouveler tous les CDD se terminant fin décembre au service du ménage. Cela représente 23 personnes, soit la moitié de ce service, qui est déjà en sous-effectif. Rien ne justifie ces suppressions d'emploi, à part la volonté affichée du président Pomerol d'externaliser tous les services n'étant pas «au coeur du métier», comprenez : tous les services techniques. Ces restructurations sont aujourd'hui possible «grâce» au passage à l'autonomie des universités (LRU).

    Suite à ces annonces, l'intersyndicale de l'UPMC a lancé jeudi 18 novembre une pétition pour la reconduction des CDD et un plan de titularisation des contractuels. En une semaine, la pétition a recueilli plus de 2500 signatures, montrant la large solidarité des personnels et étudiants de Jussieu avec les personnels précaires. La direction de l'UPMC semble divisée, mais Pomerol s'entête à maintenir ces suppressions d'emploi. En conséquence, les personnels du ménage, réunis en assemblée générale, ont décidé unanimement de se mettre en grève à partir du mardi 23 au soir.

    Les grévistes sont déterminés, malgré des tentatives d'intimidation de la responsable du service et de l'administration, qui arrache systématiquement les affiches des grévistes. L’intersyndicale appelle les personnels et les étudiants de l'UPMC - et de toutes les autres universités - à manifester leur soutien à cette lutte :

    - en faisant signer la pétition tous les midis à la cantine ou en ligne sur
    http://www.jussieu-en-lutte.fr/entretien

    - en versant à la caisse de grève, tous les midis à la cantine ou en ligne sur
    http://www.jussieu-en-lutte.fr/adc/

    Sur Paris 6:
    Rassemblement de soutien aux grévistes du ménage, vendredi à partir de 11h au pied de la tour centrale
    Des délégations d'établissements où ont lieu en ce moment des luttes similaires de personnels précaires, comme à l'École normale supérieure de Paris, seront présentes. Pour rencontrer les grévistes et discuter, pour s’impliquer dans la mobilisation, n’hésitez pas à passer au piquet de grève devant la déchetterie, sur le quai St Bernard, jeudi 25 entre 12h et 14h.

    (citation) Jean-Charles Pomerol : « Tous les endroits de la fac n’ont pas besoin d’être nettoyés tous les jours ».


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  • Manifestation à Paris pour les retraites

    [Rendez-vous publié sur Démosphère]
    L'équipe Démosphère travaille plusieurs heures chaque jour pour vous apporter ces rendez-vous. Merci de faire connaître Démosphère.

    Organisation de la journée

    • 12h00 : rendez vous à Opéra (Métro : Opéra)
    • 12h30 : « marche revendicative » vers la Bourse des Valeurs
      (Une seule camionnette est prévue par organisation syndicale régionale, néanmoins pensez aux calicots, banderoles, drapeaux, mots d'ordre, etc.)
    • 13h00 : chaîne humaine pour encercler la Bourse des Valeurs et Conférence de Presse des secrétaires généraux des Unions régionales (sonorisation prévue)
    • 13h30 : témoignages de luttes et succès. 5 témoignages de prévus (3 minutes par intervenant) (Grandpuits, nettoiement Ville de Paris, enseignant, Snecma, SNCF).
    • 14h00 : fin de l'initiative

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  • (Ce billet est toujours en chantier. Ce blog peut être un lieu d'échanges, votre avis nous intéresse. N'hésitez pas à laisser vos commentaires)

    Paris Diderot : une application "soft" de la PFR, pour combien de temps ?

    Si ce n'est pas la PFR, la nouvelle politique indemnitaire qui nous a été présentée vendredi 19 novembre y ressemble beaucoup.

    Nous prenons acte de la volonté affichée de l'équipe présidentielle de revaloriser les fonctions, de remonter (un peu) les bas salaires. De même nous prenons acte de ce que, contrairement à ce que préconise le décret relatif à la PFR, l'attribution de la prime résultats ne sera pas directement liée à l'entretien professionnel (cette année du moins).

    Mais des interrogations demeurent et la question critique de la casse des statuts (disparition des grades au profit des fonctions) reste d'actualité.

    Dans le dispositif mis en place, il reste à craindre un très grand écart entre les primes allouées.

    Une véritable revalorisation des agents ne passerait-elle pas par un avancement plutôt que par une prime (d'autant plus que cela a un impact très différent sur les cotisations pour la retraite) ?

    Les collègues contractuels sont exclus de la prime fonction. Espérons que les chefs de service ne les oublient pas lors de l'attribution de la prime résultats.

    Nous reviendrons sur tous ces points très prochainement.

    En attendant que le service des ressources humaines publie sur le site Web de l'université son dispositif, nous en donnons ici les grandes lignes (ce qui suit n'est qu'un résumé) pour les collègues absents le 19 novembre :

    La prime de BIATOSS est déterminée par :

    -          Une part fonction, subdivisée en une prime de base et une prime modulable

    -          Une part résultats

    Sont concernés :

    -          Les titulaires pour la part fonction (la part fonction est incluse dans le traitement de base des personnels contractuels),

    -          Les titulaires et les contractuels pour la part résultats.

      La prime de base est versée à tous les titulaires selon le poste et les fonctions exercées et non selon le corps d’appartenance. Elle se substitue aux indemnités statutaires que vous perceviez jusqu’à présent.

     Exemple : un collègue de catégorie C (ATRF) exerçant des fonctions de gestionnaire financier et comptable ou de gestionnaire de scolarité percevra une prime de base mensuelle de 270 euros, car l’Université considère qu’il occupe des fonctions normalement dévolues à un agent de catégorie B (Technicien). Il faut déduire la prime actuellement perçue. Les nouvelles primes sont allouées en fonction d'une cartographie des postes qui détermine chaque fonction.

     Les montants bruts mensuels de la prime de base sont les suivants :

    -          Poste de type ATRF OU ADJENES : 210 €

    -          Poste de type Technicien ou SAENS : 270 €

    -          Poste de type ASI : 320 €

    -          Poste de type IE ou AENES : 420 €

    -          Poste de type IR : 520€

     Par rapport aux anciennes primes statutaires, l’augmentation mensuelle pour un agent est d’environ 70 € s’il occupe une fonction cartographiée catégorie V et de 130 € s’il occupe un fonction cartographiée de catégorie IV.

     La prime de base mensuelle sera payée à partir de novembre ou décembre, avec effet rétroactif au 1er janvier 2010 (Vous percevrez donc en novembre ou en décembre 2010 la différence entre l’ancienne prime statutaire et la nouvelle prime de base, multipliée par 11 ou par 12).

     La prime modulable (RCA) est versée à un nombre limité de collègues (Selon trois critères : Responsabilité, Contrainte (astreintes récurrentes le week-end, manipulation produits CMR, Attractivité (difficulté de recrutement dans certains secteurs)

     Un poste de responsable administratif de composante peut être éligible à la modulation selon le critère Responsabilité, un poste d'animalier peut être éligible à la modulation selon le critère de contrainte, un poste d'informaticien ayant les mêmes fonctions que ceux de la DSI...

     

    La modulation RCA de la part fonction : Le montant de la modulation est égal ou inférieur au taux de base. Ce montant est unique quel que soit le ou les critères retenus

     Le montant du traitement NBI est déduit du montant de la modulation.

     Les corps des personnels de bibliothèque conservent leurs primes spécifiques (en plus du taux de base). Ces primes remplacent la modulation RCA qui ne leur est pas appliquée.

     

     Une prime fonctionnelle Parallèlement à la mise en place de ce dispositif, une prime dite fonctionnelle pourra être attribuée aux postes suivants : Directeur Général des Services / Secrétaire Général Adjoint / Directeurs des services centraux

    La prime résultats : Pour l’année 2010, compte tenu de la complexité du dispositif à mettre en place, la part résultat sera proposée par les responsables de structure dans la limite d’une enveloppe dont le montant serafonction du nombre d’agents de la structure. L’attribution devra être décidée par les directions des structures et faire l’objet d’un retour motivé au cours d'une réunion regroupant les agents. Cette prime n'est pas cumulable avec les primes de formation continue.

     

     

     


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  • Boulevard Henri-IV se trouve une caserne de gardes républicains à cheval. Au-dessus d'un mur d'enceinte, dans l'alignement des fenêtres, sur les rampes d'escalier de bois, s'agglomèrent des gardes municipaux, képi en tête, le sourire aux lèvres, l'air goguenard.

    Cette scandaleuse attitude soulève l'indignation générale. Des protestations énergiques s'élèvent de toutes parts ; on crie : "Képi bas !" et des éclairs de colère traversent tous les yeux. Les municipaux essaient un moment de garder leur allure provocatrice, mais les clameurs de la foule deviennent si impérieuses, qu'ils se découvrent enfin un à un ou se dissimulent derrière l'embrassure des fenêtres.

    Le Cri du Peuple, février 1885 (C'était le jour de l'enterrement de Jules Vallès, au passage du cortège funèbre. Le jour où pour la première fois depuis la répression de la Commune de Paris, quatre drapeaux rouges et un drapeau noir ont défilé dans Paris et je l'ai trouvé là, page 70)

    Et ce texte je le mets en écho à ce retour de manifestation samedi 6 novembre :

    Il y a deux ans j'étais restée sur le cul quand des CRS nous obligeaient à retirer nos autocollants en quittant la manif. Jamais je n'avais vu cela.

    Et puis j'ai reçu et diffusé cette réponse du Préfet à une manifestante qui se plaignait du comportement des policiers. Et oui, j'avais bien raison d'être sur le cul...

    Et voilà que ce soir, à l'issue d'une manif bien gentille ils ont remis le couvert... Et je te fais chier, et j'abuse de mon pouvoir et je fais monter la pression...

    Arrivés assez tôt on passe le barrage de CRS pour quitter la place de la Nation sans encombre, nos autocollants bien collés malgré la pluie.

    Mais quand les manifestants se firent plus nombreux à quitter la place pour bien gentiment s'envoyer une bière ou un chocolat chaud ou aller prendre le métro, nos musclors se sont sentis investis d'une mission : tu ne quitteras pas la place avec un signe distinctif d'appartenance à la manif.... Banderole roulée, refoulé…  Autocollant, tu l'arraches....

    On aurait pu imaginer que leur mission aurait été une dispersion rapide et fluide... que nenni !

    Et seule une dame aux cheveux blancs leur a tenu tête. « Ne vous laissez pas faire ! » qu'elle s'indignait, «  Mais qu'est-ce que vous avez à tous obéir ? ».

    Une jeune femme aussi, sommée de retirer son autocollant l'a aussitôt collé dans le dos du CRS qui a eu un geste vers sa matraque et un regard noir, très noir... mais il a peut-être compris qu'un coup de matraque serait disproportionné car on le regardait....  Mais ce fut à deux doigts.

    Merci à vous deux, inconnues, pour qui résister a du sens. Pour qui résister ne se réfléchit pas toujours mais se vit dans l'instant, comme une nécessité, comme un impossible vivre autrement. 

    Décoller son autocollant oblige à baisser les yeux.

    Et puis est arrivé ce jeune homme, vingt ans à tout casser, le brassard de son syndicat bien ajusté sur sa veste de cuir, les cheveux longs, le regard droit, fier ou peut-être juste insouciant, juste sûr de lui, de son bon droit. Content d'être là...  Et il passe entre deux CRS sans leur accorder un regard.

    Et il passe le barrage sans entrave. Ils n'ont pas vu son brassard FSE ou bien son attitude, son regard droit, son sourire aux lèvres ?

    Alors il faut savoir que non, ils n'ont absolument pas le droit de nous faire enlever nos autocollants, de nous refouler avec nos banderoles....

    C'est la première manif contre la réforme des retraites où je vois la chose se produire, courante au moment de la mobilisation des universités.

    Signe que quand on ne leur fait pas peur ils nous prennent pour des moutons.

    Ben non ! La prochaine fois on pourrait leur montrer....

     

    Le site du syndicat de la magistrature, pour connaître nos droits de manifestants.


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