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    LES RENCONTRES DE LA CNU - Première séance

      

    Les débats auront lieu le 30 novembre à JUSSIEU dans l'Amphi 41A

     
    L'ordre du jour proposé sera discuté et voté au cours de la première heure des Rencontres, mais il sera question de la dégradation des conditions de travail à l'université (conditions d'enseignement, de recherches, de travail et d'études).


       VOIR ICI         

         


             


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  • Le Collectif BIATOSS P7 a toujours dénoncé les dangers d'un salaire au mérite et n'a jamais trouvé satifaisante l'attribution des primes résultats de fin d'année.

    Tout laisse à penser qu'on va bientôt nous annoncer que cette prime résultats va être supprimée. Nous sommes curieux de voir les arguments qui seront avancés.

    Cette prime, imparfaite, souvent opaque, a toutefois le mérite de pouvoir être attribuée aux contractuels qui ne touchent pas la prime fonction. Nous parlons bien sûr ici des "petits" contractuels, pas de ceux qui ont pu négocier leurs rémunérations (et là pour le coup, c'est vraiment opaque).

    Les UFR ou les services qui ne sont pas gangrénés par un management destructeur les attribuaient en priorité aux contractuels et aux catégories C qui ont les plus basses rémunérations. Les enveloppes sont maigres, pas de quoi ruiner l'université, mais c'est toujours un petit plus attendu par les collègues.

    Combien coûte une "ambassade" Paris Diderot au Brésil ?

    Combien coûte un audit, dont pour avoir lu les rapports nous restons dubitatifs sur leur pertinence et leur intérêt ?

    Départs en retraite non remplacés, charges de travail toujours plus fortes... Collègues en souffrance...

    Les économies sur notre dos sont déjà suffisamment importantes et peut-être nous mobiliserons-nous pour qu'on ne nous sucre pas en plus une prime de fin d'année pour les plus mal payés sans qui l'université ne pourrait fonctionner.

     


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  • Bancales Assises

     

    Michel Saint Jean, Physicien

     

    C'est l'histoire d'une caisse de chemises qui est vendue et revendue par une succession d'intermédiaires. Le dernier de cette chaîne ouvre enfin la caisse et constate trop tard que les chemises qu'il a achetées n'ont qu'une seule manche. En colère, il se plaint à son vendeur et chacun faisant de même, tous se retrouvent devant le premier commerçant qui, étonné, leur dit : "Mes amis, mais enfin, ces chemises, elles ne sont pas à porter ! Elles sont faites uniquement pour acheter et pour vendre ! "

     

    Les Assises Paris Diderot, c'est pareil. Malgré leur patronyme ambitieux, elles ne peuvent pas permettre une véritable consultation démocratique de notre université, il semble bien que leur seule utilité sera finalement de pouvoir être affichées comme telle.

     

             A peine deux jours de débats dont un purement institutionnel pour discuter de notre devenir dans le cadre légal des regroupements d'universités. Comment croire que cela permette à chacun d'appréhender en détails toutes les formes et implications des regroupements possibles offerts par la loi ? Au mieux une insuffisance, au pire un simulacre au regard de ce que nous sommes en droit d'attendre pour de tels enjeux.

     

    Et la présidence de Paris Diderot de continuer à chanter la même émolliente ritournelle voulant croire ou nous faire croire que "tout est ouvert, rien n'est arrêté, tout est à discuter", niant ainsi l'évidence du contraire. Car de son côté et en toute confidentialité, le bureau de SPC travaille lui depuis plusieurs années à un seul type de regroupement : la fusion des quatre universités de SPC décidée dès mars 2012 si l'on en croit le courrier adressé par R. Descoings, alors président de Sciences Po et mentor du bureau de SPC, à ses alter ego où il rappelait que "l'essentiel du projet commun serait la constitution d'une université fusionnée". Le contenu de l'Idex élaboré par ce bureau a d'ailleurs été façonné dans cette perspective unique. Et pour tenter de la rendre définitivement irréversible, SPC déroule depuis un an le calendrier de l'Idex et met inexorablement en place les structures qu'il a imaginées pour rendre les collaborations de plus en plus intégrées. Cette stratégie du "fait accompli" a d'ailleurs été reconnue en Septembre 2013 dans une note à l'AERES dans laquelle le Conseil des membres SPC affirme vouloir "renforcer cette dynamique" et "franchir une nouvelle étape significative sur le plan de la structuration institutionnelle" en "proposant la fusion des établissements en une université unique", engagement vivement félicité par le jury de l’AERES.

     

     Pourtant le CA de l’université avait voté à l’unanimité une motion contre cette fusion dès octobre 2012 et le très sérieux travail de la Commission de Consultation de Paris Diderot a montré après plusieurs mois d’audit à quel point les personnels étaient opposés aux options actuelles du bureau de SPC. Au-delà de cette réalité trop rarement rappelée par la présidence dans les instances officielles, il s'agit maintenant d'engager résolument un travail collectif au travers d'ateliers organisés dans la durée et dans toutes les composantes qui permette de faire émerger de nouvelles propositions et de rendre crédibles d'autres perspectives que celles qui nous sont aujourd'hui imposées. Lors de ces Assises, nous devons exiger la mise en place par l'université d'une véritable concertation sur la construction de l'avenir de Paris Diderot et de SPC, projet collectif qui devra être ensuite sanctionné par un référendum répondant à cette unique question.

     

    Fasse que les membres de la présidence de Paris Diderot gardent à l'esprit, ironie du sort, cette déclaration de R. Descoings : « La liberté de pensée est ce qui permet de se forger des convictions fermes, mais a posteriori : après avoir lu, écouté, médité, réfléchi, comparé ". Les personnels de Paris Diderot, leurs collègues, n'exigent rien d'autre que cette liberté.

     

     

    Lire le rapport AERES sur le projet SPC


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  • Mardi 12 novembre, c'est la date choisie par les étudiants pour donner un petit air de fac à ce bâtiment bien triste qu'est Olympe de Gouges. Bien triste et mal fichu !

    Chamboule-tout, chansons, café et soupe pour faire un peu de bruit et sensibiliser les collègues, les enseignants et les étudiants à la situation des deux bâtiments aux accès en partie interdits aux étudiants et public extérieur.

    Ils invitent à la discussion, à l'échange.Soutenons-les.

    A Olympe, les grilles ont été remontées du 4ème au 5ème étage. Les arrêtés pris par Vincent Berger en juillet dernier n'ont pas encore été levés mais tout laisse penser que le public va gagner un étage en accès libre, que les collègues des scolarités vont cesser leurs allers et venues entre les permanences et leur bureau... Comme quoi tout cela n'aura pas été vain.

    Action festive à Olympe de Gouffre


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