• Dans le cadre des Jeudis Noirs de la Culture, pour dénoncer la RGPP au
    ministère de la Culture, un Forum des Services Publics est organisé au
    musée du Louvre, le jeudi 14 janvier, à partir de 10h. Vous trouverez le
    tract d'appel ci-joint.

    Il s'agit aussi de préparer la grève de la Fonction Publique du 21
    janvier, afin que cela dépasse la simple journée d'action.

    Nous savons que beaucoup de personnes travaillent à cette heure là, mais
    nous invitons les collègues qui le peuvent à y venir afin d'intervenir sur
    la situation des BIATOSS et des universités actuellement.

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  • Contre la mastérisation des concours mais aussi pour exprimer notre refus des réformes qui menacent l'enseignement, la fonction publique et nos statuts.

    Départ à 17h de Jussieu en direction de la Sorbonne.

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  • Un appel à converger sur la BNF, site Tolbiac, qui sera en grève le mardi
    15 décembre et qui s'adresse aussi aux agents des BU et aux BIATOSS en
    règle général. Vous êtes les bienvenus pour nous soutenir.

    Pour le sauvetage du service public de la Culture !
    Nous appelons à converger massivement vers la BnF Tolbiac
    mardi 15 décembre !

    La mise en oeuvre de la Révision Générale des Politique Publiques constitue
    une attaque sans précédent contre le service publique de la Culture. Elle se
    traduit par le recours à l’emploi précaire et à une baisse constante des
    effectifs et des moyens alloués par l’Etat aux musées, bibliothèques
    patrimoniales, monuments nationaux, archéologie préventive. C’est bien, à
    travers la liquidation programmée de son ministère un pan entier de la
    démocratie sociale que Frédéric Mitterrand s’apprête à abattre sans
    vergogne.

    Le mouvement de grève en cours doit s’intensifier et s’élargir au sein du
    Ministère de la Culture pour que puisse être mise en échec la politique
    culturelle irresponsable du gouvernement actuel.

    Il est temps de constituer ensemble, solidaires un puissant mouvement
    unitaire pour le sauvetage du service public, à la Culture et dans les
    autres secteurs (Education Nationale, la Poste…).

    Cette lutte concerne aussi nos collègues des Bibliothèques Universitaires et
    tous les BIATOSS de l’enseignement supérieur, avec qui nous avons agi au
    printemps 2009 lors de la grève contre l’autonomie des universités et pour
    défendre l’existence de la filière bibliothèque.

    De même, nous nous adressons à nos collègues des bibliothèques
    territoriales, qui subissent des problèmes semblables aux nôtres.

    Par conséquent, nous personnels de la BnF en grève réunis en assemblée
    générale appelons l’ensemble des personnels du Ministère de la culture et
    des bibliothèques à converger massivement vers le site François Mitterrand
    de la BnF (métro ligne 14, station Bibliothèque) le mardi 15 décembre à
    partir de 8H30.

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  • Lire l'article dans  Entretien individuel à partir de Rubriques

    Télécharger la lettre type proposée par le collectif BIATOOS P7



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  • Communiqué du collectif Vaucluse contre la répression des mouvements sociaux

     

    Le 17 décembre prochain, 2 étudiants et un enseignant-chercheur de l'Université d'Avignon vont comparaître "sur reconnaissance préalable de culpabilité" devant le procureur. Ils ont en effet reconnu leur participation à la lutte contre le démantèlement du service public d'enseignement supérieur et de recherche soigneusement orchestré l'année dernière par Valérie Pécresse, ministre du gouvernement Sarkozy, avec des centaines de milliers, voire des millions d'autres en France, avec des milliers d'étudiants vauclusiens.

     

    Les faits qui leur sont reprochés :

     

        - occupation des voies SNCF le 11 mars 2009 : deux à trois cent étudiants devaient se rendre à une manifestation

    régionale à Marseille. Compte-tenu de la pauvreté des étudiants avignonais, les étudiants ont reçu comme une provocation le tarif "préférentiel" proposé par la SNCF : 15 euros par personne pour un aller-simple. En conséquence, une trentaine d'étudiants réussit à passer le cordon de CRS et occupa les voies pendant moins d'une

    heure au total. Si la direction SNCF estime avoir subi un préjudice, nous estimons pour notre part qu'il ne représente rien en regard du préjudice que subissent usagers et personnels depuis de trop longues années

    de privatisation rampante.

     

        - occupation de la mairie d'Avignon le 1er avril 2009 : Lors d'une occupation pacifiste en vue d'obtenir un entretien

    avec Mme le Maire, des étudiants et personnels de l'université sont chargés, sans sommation, par la police municipale. 4 d'entre eux portent plainte. Parmi eux, les 3 qui comparaissent ce 17 décembre ! Une belle illustration, s'il en faut, de la conception que la police se fait de la justice ! Comble de la honte policière : l'enseignant-chercheur comparaît pour avoir posé sa main ensanglantée sur le visage d'un policier municipal !

     

    Dans le Vaucluse, on compte encore trois plaintes pour "injures publiques" déposées contre un enseignant-chercheur syndicaliste par 3 membres des instances de l'université, ainsi qu'une plainte pour "obstruction" déposée contre une maman par une inspectrice du département : la maman s'était simplement opposée, pacifiquement au fichage des enfants dans la fameuse "base élève", prétendument instauré pour "prévenir" contre la délinquance... dès la maternelle !

     

    Ce ne sont que quelques exemples d'une répression croissante qui se multiplie, dans le but de museler et d’anéantir toute forme de contestation à l’idéologie imposée. Chaque jour nos libertés se réduisent et l’oppression grandit.

     

    Au mois de juin, 20 arrestations et 2 convocations au tribunal pour les participants au camp no border de Calais, qui dénonçaient pacifiquement le traitement indigne réservé par la France aux désespérés de l’immigration.

     

    Répression estivale à EDF/GDF qui veut licencier des employés pour fait de grève.

     

    Prison et lourdes amendes requises à l’encontre des ouvriers de Continental accusés de destruction en réunion, de biens appartenant à l’Etat.

     

    5 et 3 mois de prison avec sursis requis à l’encontre de Yann et Pierre, militants anti-CPE pour injure à prof anti bloqueurs, slogans peints sur la route et refus de prélèvement ADN.

    1 mai à Grenoble et Nîmes, syndicalistes frappés mais qui se retrouvent poursuivis eux mêmes pour coups, blessures et injures.

     

    8 juillet, Joachim Gatti, perd un œil suite à un tir de flash-ball lors de l’expulsion d’un squat.


    15 septembre, neuf mois de prison ferme à l'encontre de Gérard Jodar, syndicaliste de l'Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et Exploités. Peines de prison ferme ou avec sursis pour une vingtaine d'autres militants pour "entrave à la circulation d'un aéronef". Cela fait suite à une charge des forces de l'ordre contre une manifestation s'opposant au licenciement d’une employée de la compagnie Air Calédonie et à la mise en cause des libertés syndicales.

    24 novembre à Reims, Léo, 18 ans, casier judiciaire vierge, participe pacifiquement à la manifestation unitaire contre les suppressions de postes dans l'éducation nationale :  accusé d'avoir jeté des pierres contre les CRS, sans l'ombre d'une preuve. Garde à vue traumatisante, déni des droits élémentaires de la défense, comparution immédiate, 3 mois de prison avec sursis.


    2 décembre, un an de prison avec sursis pour Alain Mosconi et 3 mois de prison avec sursis pour Philippe Gregorio, deux membre du syndicat des travailleurs corses, pour avoir détourner un bateau lors de leur lutte contre la privatisation de la SNCM.

    De Vichy, à Strasbourg, de Colmar à Poitiers, sans oublier Tarnac, la liste est longue des militants, des syndicalistes, des lycéens et étudiants, des travailleurs et sans-emplois, des opposants politiques
    que le gouvernement tente de réduire au silence par le fichage, la répression policière et un arsenal de lois (anti-terrorisme, rétention de sûreté, prévention de la délinquance, comparution immédiate…).

     

    Cette expression de frénésie sécuritaire a pour objectif d’installer un climat de méfiance et de peur afin de faire taire toute révolte, toute contestation.

     

    Ne laissons pas sans réagir s’installer une chasse aux sorcières, mobilisons nous contre cette dérive autoritaire et répondons par la solidarité.

     

    Dans l’immédiat, le Comité Vauclusien contre la répression des mouvements sociaux a décidé d’apporter son soutien moral et financier aux 3 grévistes anti-LRU de l'Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse

    qui sont convoqués.

     

    Nous nous rassemblerons ce jour-là, le 17 décembre 2009, devant le tribunal de grande instance, à partir de 12h. Nous appelons toutes celles et ceux qui se sentent concernés par l’augmentation de la répression, syndicats, partis politiques, militants associatifs, citoyennes et citoyens à nous rejoindre.

     

    Tous les citoyens sont présumés innocents en droit, mais la réalité montre qu’ils sont considérés comme a priori coupables. Le fichage de la population n’est pas anodin, derrière une façade démocratique, le
    totalitarisme avance à grands pas.

     

    Il est plus que temps de réagir !! Rejoignez-nous !

     

    Courriel : contact@haltealarepression.org


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