• La Maison de Poésie-Fondation Émile Blémont, déclarée d’utilité publique en 1928, est frappée d’expulsion et elle doit quitter ses locaux historiques, ceux qu’elle occupe depuis plus de quatre-vingts ans. Elle est en France la seule Fondation entièrement dédiée à la poésie.

    http://www.petitions24.net/il_faut_sauver_la_maison_de_poesie


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  • TEMPO RISOLUTO

    http://www.youtube.com/user/Kosinki#p/a/u/0/5bR80bA167Q

     


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  • http://rebellyon.info/Temoignages-sur-la-prison.html


    Témoignage :

    J'ai décidé (comme beaucoup d'autres) de diffuser de l'information sur les violences policières commises à Lyon ces derniers jours. J'ignore ce que vous savez ou pas, quelles infos vous parviennent. Mais ce n'est sûrement pas avec la soupe qui est servie à la télé que l'on peut se faire une idée. Je vais être brève et vous transmettre un lien où vous pourrez lire des  témoignages, voir des videos et des photos. Ce lien concerne la journée du jeudi 21 Octobre. Le mardi 19 Octobre, déjà, lors de la manif intersyndicale, nous étions déjà un grand nombre de "vieux" militants à être abasourdis. A l'arrivée de la manifestation, place Bellecour, comme d'habitude, nous sommes restés là à discuter. Des groupes de lycéens et d'étudiants étaient assis par terre. Nous savions que plus tôt dans la matinée, avant que la manif ne parte, de la "casse" s'était produite en centre ville. Ce que nous ne savions pas, c'est que nous allions nous faire disperser à coup de lacrymos! rien ne se passait sur la place à ce moment-là. Quand les premières lacrymos sont tombées, une copine n'y a pas cru et m'a même dit: "ce sont des fumigènes". mais non! c'était bel et bien des lacrymos. Je passe les détails, y compris l'hélico qui volait très bas et balançait aussi des lacrymos. Au bout de plus d'une heure de tirs  et de mouvements de foule, nous avons fini par partir. Je crois que c'était la première fois que je voyais une manif syndicale autorisée, sans incident au moment de la dispersion, se faire dégager ainsi.

    Mais ce qui s'est passé le jeudi 21 est autrement plus grave. Ce jour-là à 14h une manif syndicale, lycéenne et étudiante est organisée. Le départ a lieu Place Antonin Poncet qui jouxte Bellecour. Au départ de la manif, place Poncet, il y a du monde. Et sur la place Bellecour aussi, beaucoup de jeunes, lycéens, étudiants et aussi, apparemment des gens de passage. Mais les accès sur la place Bellecour sont totalement fermés. Plus personne ne sort. Les flics laissent rentrer les jeunes mais personne ne ressort. Les jeunes qui veulent rejoindre la manif ne le peuvent pas. Sur la place Poncet, personne ne veut partir tant que Bellecour n'aura pas été ouverte. Apparemment, il y a eu des tractations entre syndicats et flics et ceux-ci  auraient assuré que dès que  la manif serait partie de Poncet, ils ouvriraient la place. Comme nous ne partions pas assez vite, ils ont commencé à nous faire dégager à coups de lacrymos. La manif est partie...mais les jeunes bloqués à Bellecour ne nous ont jamais rejoints. Quand nous sommes revenus plus tard vers Bellecour, ils étaient toujours là. Ils sont restés prisonniers pendant des heures, soumis à des tirs de lacrymos, de canons à eau. La bac circulait en moto au milieu d'eux pour les effrayer. L'hélico tournait en permanence au-dessus de la place.Quand certains allaient voir les flics pour leur demander de sortir, ils leur répondaient d'aller voir de l'autre côté...et arrivés de l'autre côté, ils se prenaient des tirs de lacrymos. Il y a eu des blessés, des malaises. Cela a duré plus de 5h pour certains. ( les témoignages décriront mieux que moi ce qu'ils ont vécu). A la fin, les flics les ont laissé sortir un par  un avec contrôle de l'identité, fouille, photographie. Des bus attendaient pour embarquer ceux qui ne pouvaient justifier de leur identité. est-il nécessaire de préciser que, comme me l'a dit un de mes anciens élèves, il valait mieux ne pas être noir ou arabe?

    Nous sommes tous sous le choc, même si nous n'avons pas l'intention de laisser faire sans moufter.
    Ce jour-là, la place Bellecour s'est transformée en un laboratoire d'expérimentation de la répression. Désolée, mais je ne trouve même pas les mots. Mais il faut que le plus grand nombre sache ce qui s'est vraiment passé ce jour-là.


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