• A lire dans la rubrique  Solidarité - ça se passe chez nos collègues.

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  • Le Collectif BIATOSS P7 s'est inscrit à la manifestation virtuelle contre la double violence faite aux femmes et vous invite à rejoindre le mouvement :

    Déjà plus de 11 500 manifestants. Du 10 février au 28 mars, manifestons ensemble pour mettre fin à la double violence. Pour participer à la marche virtuelle, inscrivez vous. Cette manifestation virtuelle est une nouvelle forme de mobilisation qui permet à la fois, comme la pétition, de matérialiser son adhésion mais également de participer à des actions d'interpellation des pouvoirs publics. Cette manifestation sera le fil rouge de la campagne Ni une ni deux. Vous serez ensuite informé-e-s des actions d'interpellation des élus locaux, parlementaires et pouvoirs publics et invité-e-s à y participer.

    Participez à la manifestation virtuelle et citoyenne pour exiger une véritable protection des femmes étrangères victimes de violences.


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  • Des lycées sont en grève dans le 93.
    Nous recopions ici la lettre aux parents des enseignants du lycée Jean Jaurès à Montreuil :

    Les professeurs du lycée Jean-Jaurès s’adressent aux parents : ce que le ministre Chatel a

    prévu de changer, dès la rentrée 2010, dans le fonctionnement du lycée et dans la

    formation des maîtres.

    Une réforme séduisante ?

    Le gouvernement communique en direction des familles sur des arguments trompeurs :

    Des stages de remise à niveau pour permettre des « passerelles » entre

    La réforme prévoit la mise en place de « stages passerelles » de deux semaines pour permettre aux élèves,

    selon leur gré, de changer de série en cours d’année.

    Sur un trimestre, on évalue à 120 le nombre d’heures dispensées dans les enseignements qui font la

    spécificité de chaque filière (L, S, ES, STG, ST2S, …).

    Comment envisager sérieusement d’en assimiler les contenus en deux semaines seulement ?

    Sans compter que, concrètement, chaque trimestre, les groupes classe se disloqueraient et les emplois du

    temps des élèves seraient modifiés.

    Un lycée où chaque élève bénéficierait d’un « accompagnement

    Attention : il ne s’agit en fait que de deux heures par semaine, par classe, et non par élève ! Il est

    mensonger de laisser penser que chaque élève pourra bénéficier de 2 heures individuelles chaque

    semaine. Un accompagnement prévu à 24 voire à 30 élèves peut‐il vraiment être qualifié de personnalisé ?

    Comment prétendre ainsi favoriser la réussite des élèves ?

    Un « tutorat » prévu pour l’orientation des élèves ?

    Il est très paradoxal de mettre l’accent sur ce tutorat, qui serait confié aux professeurs non formés dans ce

    domaine, alors que la disparition des Conseillers d’Orientation Psychologues, compétents et diplômés, est

    déjà mise en oeuvre.

    Un enseignement des langues par « groupes de compétences » ?

    Il faut bien considérer que la formulation « groupes de compétences » ne signifierait pas

    systématiquement des effectifs restreints. Cela serait décidé, dans le cadre de « l’autonomie des

    établissements », par chaque établissement, qui devrait arbitrer sur tous les dédoublements, au

    détriment, nécessairement, d’autres disciplines.

    Des professeurs mieux formés ?

    A la rentrée 2010, les professeurs débutants seront, dès leur première année, affectés sur des temps

    complets. Leur seule formation se déroulera, au deuxième trimestre, sur une période de cinq semaines,

    durant laquelle ils seront remplacés par des étudiants en master. Cela signifie que les élèves auront au

    cours de l’année, pour une même discipline, plusieurs professeurs, dont certains non diplômés.

    Nous défendons une Education nationale de qualité pour tous.

    On ne peut pas croire à un lycée mieux « centré sur l’élève » avec

    16 000 postes supprimés pour la seule année 2010 !

    Les professeurs du lycée JeanJaurès

    en grève, réunis en Assemblée Générale, avec leurs

    sections syndicales SNES, FO, CNT, CGT, le vendredi 22 janvier 2010

    lire le tract en pdf


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  • Lors de sa présentation, devant le Sénat, du projet de loi relatif  à la mobilité Eric Woerth a expliqué que cette loi allait « permettre à chaque fonctionnaire de découvrir les différents territoires de l’Etat» et qu’elle était « la condition pour avoir des fonctionnaires heureux et fier de leurs métiers ».[1]

    Le projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique a été adopté par le Sénat le 29 avril 2008 et a été voté à l’Assemblée nationale début juillet 2009.

    Il n’y avait pas grand monde ce jour-là pour manifester devant l’Assemblée nationale.

    Peu de collègues voulaient nous croire l’année dernière quand on annonçait en AG que ce projet ouvrait la porte au licenciement dans la fonction publique.

    Maintenant le décret va être appliqué et on en cause un peu dans les médias. Il est temps de ne plus faire l’autruche.

    Vous trouverez des extraits des textes commentés sur le blog du Collectif BIATOSS P7  (mise en disponibilité = sans traitement)

    http://biatossp7.eklablog.com 

    Réforme des retraites, loi de mobilité, réforme des lycées, mastérisation des concours, prime de fonctions et de résultats, contrats de droit privé à la place de titularisations, la Poste, la SNCF, les hôpitaux, les PMI, les tribunaux….

    Qui parlait de casse du service public ?

    Peut-être serait-il temps de regarder les choses en face et de nous rassembler.

    Le Collectif BIATOSS P7

     


    [1]  Compte rendu analytique officiel du 29 avril 2008

     http://www.senat.fr/cra/s20080429/s20080429_8.html#par_280


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  • Ce matin branle-bas de combat sur les ondes. On apprenait qu'un texte était sur le métier qui permettrait le licenciement massif des fonctionnaires, un licenciement sans indemnité.

    Tant mieux si la chose est enfin relayée par les médias, mais on peut se demander pourquoi aujourd'hui alors que le projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels a été adopté par le Sénat en avril 2008 dans une indifférence trop grande.

    Cela ressemble à ces effets d'annonce dont le gouvernement est si friand, sauf que là c'est déjà dans les textes.

    Peut-être, enfin, serait-il bon de nous faire entendre sans attendre que le décret d'application soit voté !!

    Nous renvoyons à l'article de notre collègue Julia Bodin "Leurs intentions sont pures" paru dans L'Université et la recherche en colère" (voir rubrique à lire, à voir..) en septembre 2009.

    page 296:

    "Le licenciement est maintenant possible grâce à la loi relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique. Il le sera demain suite à une évaluation insuffisante comme le préconise le rapport Silicani." 


    et page 299 :

    Projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels adopté par le Sénat le 29 avril 2008 et voté à l’Assemblée nationale début juillet 2009 http://ameli.senat.fr/publication_pl/2007-2008/267.html  (projet de loi mobilité) :

     « Art. 44 bis. - En cas de restructuration d'une administration de l'État ou de l'un de ses établissements publics administratifs, le fonctionnaire peut être placé en situation de réorientation professionnelle dès lors que son emploi est susceptible d'être supprimé.

    « Art. 44 quater. - La réorientation professionnelle prend fin lorsque le fonctionnaire accède à un nouvel emploi.

    « Elle peut également prendre fin, à l'initiative de l'administration, lorsque le fonctionnaire a refusé successivement trois emplois publics correspondant à son grade, à son projet personnalisé d'évolution professionnelle et tenant compte de sa situation de famille. Dans ce cas, il peut être placé en disponibilité d'office ou, le cas échéant, admis à la retraite. 

    Ce qui veut dire en terme clair qu’il pourra être mis à la porte, car licencié n’est pas le terme approprié comme l’indique ce passage tiré de la Foire aux questions du site officiel de la Fonction publique :

    b. La mise en disponibilité :

    - L’administration aura-t-elle la possibilité de licencier un agent ?

    L’administration peut aujourd’hui déjà signifier un licenciement à un agent pour deux motifs : faute grave et insuffisance profes­sionnelle. Dans les faits, la procédure est peu « appliquée » : on compte en 2006, 20 licenciements pour insuffisance profession­nelle.

    - Que signifie être mis en disponibilité ?

    La mise en disponibilité ne signifie pas le licenciement : la personne dite « mise en disponibilité » est sans poste ni traite­ment, mais peut exercer une activité rémunérée (dans le privé).

    L’article 7 du projet de loi porte sur la réorientation profession­nelle : un agent voit son poste disparaître à la suite d’une réor­ganisation de son service, l’administration lui propose alors d’intégrer une démarche volontaire de réorientation profession­nelle dite de projet personnalisé d’évolution professionnelle ou (PPEP).

    À l’issue de ce suivi, l’administration a l’obligation de proposer jusqu’à trois postes correspondants aux attentes de l’agent et équivalent en grade et à l’emploi souhaité.

    Au bout de trois refus de l’agent, l’administration se réserve la possibilité de lancer une procédure de mise en disponibilité qui n’est pas systématique.

     

    Le distingo est appréciable et nous voilà prévenus : puisqu’il ne s’agit pas d’un licenciement, il n’y aura pas d’indemnité de licenciement.

     
    (remarque:  la FAQ a depuis été modifiée et tout le passage sur la mise en disponibilité supprimé!)

    A noter aussi ce résumé très clair de la finaité de l'entretien professionnel sur le site de la Documentation française
    "Le livre blanc se décline en six orientations stratégiques et quarante propositions. Il propose notamment la généralisation de l’évaluation des fonctionnaires par le biais « d’entretiens d’évaluation » introduisant la possibilité de rémunérer les fonctionnaires au mérite et de les licencier."

     http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/fonction-publique-propositions-du-livre-blanc.html 

     


     

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