• Délégation reçue par Vincent Berger

    Le 28 mars 2011 une délégation a été reçue par Vincent Berger.

    Il était convenu que deux Biatos en fassent partie mais aucun, parmi ceux qui avaient participé aux AG, n'a pu se rendre disponible.

    Un membre de la délégation nous a fait parvenir ce compte-rendu

    Étaient présents :

     Vincent Berger (Président de l'Université)
     Oriane (UNEF)
     Guillaume (FSE)
     François (FSE)
     Marie-José Voisin (SNESUP, MdC GHSS)
     Michel Parigot (CR CNRS Mathématiques)
     Juliusz Chroboczek (MdC Informatique)


    Le Président Berger est venu seul, ce que nous avons apprécié.  Il
    a ouvert la réunion en nous expliquant que s'il avait refusé de nous
    recevoir la dernière fois, c'était simplement que nous n'avions pas
    demandé rendez-vous par les voies officielles.

    Nous nous sommes excusés de l'absence d'IATOS parmi nous.

    Nous avons tout de suite indiqué notre but : nous voulons une copie du
    contrat signé par l'Université.  M. Berger nous a répondu que ce contrat
    est confidentiel, ce qui serait selon lui une pratique standard, et donc
    qu'il lui etait impossible de nous le communiquer sans le rompre.  (Il
    nous indiquera plus tard que seuls les membres du CA  peuvent  voir ce contrat.)

    M. Berger a clarifié qu'il trouvait normal que Vinci veuille protéger
    son secret industriel, pas sur la composition du béton, mais sur les
    « astuces » financières qu'ils emploient.  « C'est de la Propriété
    Intellectuelle. »

    Nous avons fait remarquer que plusieurs UFR, dont l'Informatique et les
    Mathématiques, ont voté des motions demandant à voir ce contrat, et
    qu'elles n'avaient à notre connaissance pas reçu de réponse de la
    Présidence.  M. Berger a été peu clair sur ce point, nous indiquant
    d'abord qu'il lui semblait y avoir répondu, puis qu'il n'avait jamais eu
    connaissance des motions dont nous parlions.  Il nous a promis de
    contacter les directeurs d'UFR concernés, et de répondre aux motions.
    (J.-M. Rifflet, directeur de l'UFR d'Informatique, nous a confirmé plus
    tard qu'il avait fait suivre la motion.)

    M. Berger nous a ensuite indiqué que la sécurité incendie du bâtiment
    avait fait l'objet d'expertises indépendantes, notamment par le cabinet
    Cassot et l'APP.  Nous lui avons alors demandé une copie des rapports
    d'experts.  M. Berger a d'abord été d'accord (« aucun problème »), puis
    s'est rétracté en disant qu'il lui fallait d'abord « sanitiser » le
    rapport.  (Il va plus tard clarifer qu'il s'inquiète de donner des
    arguments aux auteurs des recours.  M. Berger va finalement s'engager
    à nous fournir une version « sanitisée » sous quinzaine, soit avant le
    11 avril.)

    La discussion est ensuite devenue plus technique, notamment sur ce
    qu'est un « Espace destiné à Recevoir du Public », si « trois étudiants »
    sont du public, s'il était raisonnable de faire des bibliothèques qui ne
    sont pas destinées à recevoir du public, et les problèmes de sécurité
    incendie.

    M. Berger s'est ensuite lancé dans un discours sur les PPP, qui ne
    seraient, selon lui, pas beaucoup plus coûteux pour l'État que les
    autres modes de financement.  Explication qui a été accueillie avec un
    scepticisme poli.

    Nous nous sommes permis de lui faire remarquer que le PPP, qui impose un
    devoir d'entretien de 30 ans de l'objet livré, n'était pas signé avec
    Vinci, mais avec Udicité, une structure créée ad hoc.  Que se passe-t-il
    si Udicité dépose le bilan avant la fin des 30 ans ?  M. Berger s'est
    dit incapable de répondre à cette question en l'absence des avocats de
    l'Université.

    Retour aux problèmes de sécurité.  M. Berger nous a fait remarquer que
    l'objet serait visité par les services de la Préfecture de Police avant
    livraison.  Nous avons répondu que ces services s'occupaient seulement
    de sécurité incendie, et pas de la solidité du bâtiment, et qu'ils
    intervenaient de toute façon trop tard pour pouvoir corriger les défauts
    de conception du bâtiment.  Je n'ai pas compris la réponse de M. Berger.

    Nous avons ensuite discuté des recours : nous soutenons qu'ils visent
    à défendre l'Université, tandis que M. Berger pense qu'ils l'attaquent.
    Nous avons notamment mentionné un avenant qui stipule que les surcoûts
    seraient à la charge de l'Université -- nous avons argué que cet avenant
    est au désavantage de l'Université, et donc que le recours contre lui
    vise à défendre cette dernière, pas à l'attaquer.  M. Berger nous
    a indiqué que nous répondre prendrait trop de temps, et qu'il ne pouvait
    pas se permettre de faire attendre davantage son rendez-vous suivant.


    Conclusions : M. Berger nous a promis :

     - de répondre aux motions des UFR demandant à voir le contrat du PPP ;
     - de nous communiquer avant le 11 Avril 2011 la totalité des rapports
      d'experts portant sur la sécurité des nouveaux bâtiments, éventuellement
      « sanitisés ».

    ( -le contrat (en enlevant ce qui est du secret professionnel)
     -les rapports d'expertise (expurgés de ce qui touche aux recours))

    Une nouvelle AG se tiendra jeudi 31 mars à la Halle aux Farine, 12h30 Amphi 4C


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