• Du PRES Paris Cité à l'université unique

    Vincent Berger a fait le tour des composantes, c'est comme cela que nous avons appris que nous nous dirigions vers la création d'un établissement unifié qui regrouperait les établissements du PRES Paris Cité, car  pour avoir l'IDEX il fallait montrer patte blanche sur la question de la gouvernance.

    Pas de transformation du PRES en Université unique, pas de fusion (là le Président dirait que nous exagérons, mais c'est bien de cela dont il est question*), pas d'IDEX !

    Et nous avons appris que le CA du 13 septembre avait voté son soutien au développement du projet  qui devait mener à la création d'un établissement unifié.

    * voir extrait du PV du CA : Il (Vincent Berger) observe que les trois projets IDEX retenus ont été présentés par des établissements s’engageant clairement vers la fusion.

    CA du 27 septembre :

    Mme PINTO souhaite expliquer son abstention pour ce vote.(...) D’autre part, revenant sur le CA du 13 sept. 2011 et le débat relatif à l’IDEX, elle rend compte du choc que le vote du projet de fusion a provoqué parmi la communauté universitaire. Les conditions de cette annonce, sans information préalable dans l’ordre du jour, revenaient à mettre les élus devant le fait accompli sans leur laisser la possibilité de se concerter avec les personnes qu’ils représentent. Enfin, elle rappelle le programme électoral de l’équipe élue qui excluait toute fusion.
    (...) A propos de l’IDEX, M. BERGER revient sur la nécessaire confidentialité requise dans le cadre d’un tel concours. Il lui est cependant apparu souhaitable et intéressant d’en présenter les grandes lignes au CA, même s’il n’y était pas contraint. Il insiste sur la teneur de la motion votée : « le soutien à un projet qui doit mener à la constitution d’un établissement unifié » et non pas une fusion immédiate.

    Pas de fusion immédiate ! Nous voilà rassurés.

    Dans sa lettre bilan, Vincent Berger revient sur les projets d'évolution de Sobronne Paris Cité (point 6 de la lettre) :

    J’ai personnellement toujours jugé que le PRES ne pouvait être une structure pérenne, mais qu’il devrait évoluer pour que l’ensemble que nous constituons soit réellement pilote de ses choix. Les membres du bureau du PRES sont parvenus à la conclusion que notre projet n’aurait aucune chance d’aboutir si nous n’avancions pas de manière volontaire vers l’unification de nos établissements. Celle-ci est donc annoncée comme un objectif dans le dossier soumis fin septembre, à échéance de 2016.

    Novembre 2011, la mission PRES rend son rappor (Ce rapport a été établi à la suite de la lettre de mission du président Vincent Berger (31/01/2011) demandant aux délégués PRES « une réflexion sur le mode de gouvernance à l’intérieur du PRES Sorbonne Paris Cité, quelle université confédérale, quel fonctionnement en réseau ? Une fusion partielle est-elle souhaitable ? ». Cette mission n’a concerné que les rapports entre Paris Diderot et le PRES et ne donne en aucun cas le point de vue des partenaires du PRES, encore moins de leurs acteurs (personnels, étudiants, équipes dirigeantes…)

    Et les rapporteurs de s'interroger :

    - proposer la fusion globale : sur le modèle Strasbourg ou Aix- Marseille. Celle- ci peut
    être envisagée selon le modèle actuel de la loi LRU comme « une nouvelle Université à
    compétences complètes »5. Cela implique de dire avec clarté quelles structures
    disparaissent si l’on choisit une telle fusion (multiplicité des CEVU, CS, CA, des
    Présidents, des agents comptables, de certains services etc etc…..) et ce qui est mutualisé, à quel rythme ? Comment ? Avec quel mode d’accompagnement ? Avec quelles conséquences sur les carrières des agents ?

    et de regretter :

    La plus grande partie de ce rapport s’est fondée sur des entretiens antérieurs au vote des conseils d’administration, de Paris Diderot et du PRES SPC (les 13 et 14 Septembre
    2011) et avant la réunion des conseils d’autres partenaires du PRES (Paris 13 et Paris 3,
    les 16 et 17 Septembre 2011). Ces lignes prennent tout leur sens a posteriori : la
    préfiguration d’une Université unique, selon la loi LRU, préconisation fusionnelle à
    l’horizon 2016, n’était pas la seule option possible. On aurait pu présenter des solutions
    alternatives au conseil d’administration de Paris Diderot, ainsi qu’aux autres conseils en
    se concertant avec les organisations représentatives des personnels. Le modus operandi légitime la crainte exprimée par beaucoup depuis l’origine de la création du PRES : perte de fonctionnement démocratique, gouvernance éloignée (que certains ont qualifié de stratosphérique ou cosmique). Il ne faudrait pas que le désir d’être bien classé à Shangaï (tout en contestant la pertinence de ce classement), vienne contredire celui d’élaborer des projets de qualité dont le tempo n’est nécessairement pas celui des agendas politiques.

    Les collègues BIATOSS et EC du PRES voisin P2 P4 P6 Museum d'histoire naturelle sont t plus réactifs que nous  (voir l'article précédent sur le blog ).

    (Petite précision, les élus BIATOSS au CA P7 ont voté contre le projet)

     

     





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