Petit tour sur la bourse à l'emploi  où l'on compte au total, interne et externe, pas moins de 12 offres pour le service de la DRH.

11 offres de catégories A (3 ASI, les autres IGE ou IGR) et une de catégorie B.

Dans le contexte actuel, fusion à l'horizon, restrictions budgétaires, contrôle de la masse salariale, faut-il s'en inquiéter? Que va nous préparer cette équipe renforcée ?

Dans la liste des aptitudes pour le poste de Conseiller en RH (IGE) on peut lire "stabilité émotionnelle". C'est sûr avec  déjà des cas avérés de souffrances au travail ... D'ailleurs le (la) conseiller-e devra accompagner les responsables dans leur mission de prévention des risques psychosociaux.

Que doit-on penser de cette mission inscrite sur la fiche de poste Conseiller-e RH : analyser le fonctionnement des structures et proposer des axes d'améliorations organisationnelles ? Rien de bon à notre avis. Comment ne pas lire entre les lignes que les améliorations organisationnelles des structures viseront à réduire les postes, à en mutualiser.

Décidément, cette fiche de poste est riche d'enseignements : assurer le mise en oeuvre des entretiens professionnels. Analyser et exploiter les résultats. Mefions-nous, l'entretien professionnel pourrait très bientôt se révéler le piège que nous avons toujours dénoncé (voir nos rubriques).

Non, tout cela ne nous incite pas à la confiance.

Cette nuit Olympe a été visitée malgré les caméras, les badges d'accès, les agents de sécurité.

Le panoptique est un type d'architecture carcérale imaginée par le philosophe utilitariste Samuel Bentham et son frère, Jérémy Bentham, à la fin du XVIII^e siècle. L'objectif de la structure panoptique est de permettre à un gardien, logé dans une tour centrale, d'observer tous les prisonniers, enfermés dans des cellules individuelles autour de la tour, sans que ceux-ci puissent savoir s'ils sont observés. Ce dispositif devait ainsi créer un « sentiment d'omniscience invisible » chez les détenus. (source WIkipedia).  La flèche du tagg pour repérer la  caméra au plafond du hall.

Michel Foucault en fait le modèle d'une société disciplinaire dans Surveiller et punir.

On aimerait bien !

 CATCH MY TONGUE FUCKING CAM  (CAM pour caméra) 

LA L.R.U. JUSQU’À LA LIE ?

Après une dizaine d’années de réformes (pacte de la recherche en 2004, création de l’A.N.R et de l’A.E.R.E.S en 2006, loi L.R.U. en 2007, réforme des formations à l’enseignement – dite « mastérisation » – en 2008) imposées par les gouvernements successifs avec le soutien de la C.P.U mais contre l’avis de la majorité de la communauté universitaire, le gouvernement actuel a tenté de donner le spectacle de l’écoute et de la consultation lors des Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche tenues à l’automne 2012. Les discours officiels ont même été jusqu’à pointer les défauts de démocratie au sein des nouvelles structures, les vices de la recherche sur projets, la faillite annoncée de la formation des enseignants (F.D.E), le gouffre abyssal de la question financière, l’illégitimité des formes de l’évaluation.

Pourtant, face à une « consultation » très contrôlée et très verrouillée, face aux nominations ministérielles qui avaient déjà largement récompensé celles et ceux qui avaient le mieux accompagné les réformes, et face aux refus du ministère de prendre les mesures d’urgence qui s’imposaient, c’est sans illusion que SLU a participé à ces Assises, tout au moins au niveau « national », le seul qui convienne à une politique universitaire de service public.

Lire la totalité de l'article publié par Sauvons L'Université