• La première réunion plénière réunissant celles et ceux qui souhaitent faire vivre l'Université Volante (plus de 600 cours ont déjà été proposés) aura lieu le   samedi 22 septembre à Jussieu (Sorbonne Université) dans l'amphi 25 (au pied de la tour 25)
     4 Place Jussieu, 75005 Paris

    Métro : Ligne 7 ou 10 station Jussieu

    Bus : Ligne 67, 89 arrêt Jussieu ou lignes 24, 63 arrêt "Université Paris 6"

     

    Jussieu se trouve à 10 minutes de Châtelet - Les Halles, à 20 minutes de Gare de l'Est, Gare de Lyon et Gare du Nord.

      L’objectif de cette séance de lancement en plénière sera de faire le point sur le fonctionnement, le public visé, l'organisation, et surtout, de travailler à l’organisation des enseignements et de la recherche et à la mise en cohérence des cours qui seront dispensés au sein de l’Université Volante.
     
    • 9h30-10h: Accueil informel 
    • 10h-11h: Présentation de la cartographie de l'Université Volante, suivie d'une discussion.  
    La présentation visera à esquisser les différentes formes concrètes que peuvent prendre ce projet, suivant tout ce qui a été proposé dans les différentes rencontres, et qui sont amenées à co-exister.
    • 11h-12h30: "Comment Vincennes a été possible?", présentation de Charles Soulié, Guy Berger et Colette Perrigault suivie d'une demi-heure de discussion.
    L'idée est de revenir sur les conditions sociales, politiques, intellectuelles, académiques, etc., de création de cette université puis de décrire son devenir en montrant notamment comment cette création a échappé à ses initiateurs pour répondre à des demandes sociales, culturelles non prévues au départ. Il s'agira aussi de mettre à distance critique le mythe de Vincennes pour penser l'Université volante.
     
    • 12h30-13h30: Pause déjeuner
    • 13h30-14h30: Présentation d'ébauches de blocs cohérents d'enseignement/recherche et nouvelles propositions. Ouvert à tous les participants.
    • 14h30-16h30: Réunions en équipe (une dizaine) pour créer les "parcours volants" (regroupement de cours/projets/recherche en thématique, fonctionnement, pédagogie, possibilités de lieux, ...).
    • 16h30-17h30: Restitution synthétique des différentes équipes (~5mn par équipe) et prochaines étapes.

    On trouvera toutes les informations disponibles en l’état d’avancement du projet sur ce document établi de manière collaborative:
     
    Pour celles et ceux qui souhaiteraient enseigner dans les interstices ou participer aux groupes de travail et aux discussions:
     
    Pour celles et ceux qui souhaitent s’abonner à la liste de discussion générale du projet :

     


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  • Le troisième rendez-vous de l’initiative #NosFacsNosChantiers se tiendra le samedi 30 juin, de 10h à 13h, puis de 17h à 20h au Consulat, 2 rue Vercingétorix 75014 (Métro Montparnasse/Gaîté).
     

    L’appel à fonder une Université expérimentale a rencontré un large succès — près de 500 cours représentant 9000 heures d’enseignement ont été proposés — probablement par besoin de retrouver de l’air frais et de l’enthousiasme à faire. Le nom “La Volante” [1] semble se dégager pour désigner ce projet protéiforme, qui tient de l’essaim par la multiplicité des points de vue et des idées, mais aussi par la nécessité de faire nombre et de reconstituer des réseaux de solidarités effectives, sans frontières. Le potentiel critique de La Volante consiste à remettre en cause ce qui ne va pas dans l'Université telle qu’elle est aujourd'hui et ce qu’elle devrait être.

     

    A la lueur des premières discussions, différents projets ont émergé, non sans contradictions et questions de tout ordre, qui interrogent nos rapports aux savoirs et à l’Université. Ainsi, l’initiative d’Université des interstices consiste à proposer gratuitement et pour tous des cours de haut niveau, dans les interstices de l’institution. Le projet baptisé #NosFacsNosChantiers consiste à bâtir des lieux propres à La Volante, échappant au contrôle bureaucratique, et préfigurant par une approche expérimentale ce que pourrait être une Université comme commun, de la production à la transmission de savoirs critiques. Une autre idée encore, celle d’un séminaire mensuel visant à construire progressivement un livre qui opérerait un retour aux sources de l’Université pour établir de ce que serait l’Université de nos rêves. Certains imaginent constituer des séminaires à la Bourbaki, cassant la mécanique de réputation nombriliste qui a envahi la recherche. Telle qu’elle est envisagée, chaque évènement de l’Université volante comporterait la joie de se reconnaître, de se retrouver, d’échapper à l’isolement et au fatalisme dans lesquels nous plonge cette époque rude et désenchantée.

     

    La Volante est évidemment une démarche politique, qui cherche à redonner sens au projet d’émancipation et à retrouver des prises sur le monde. Tous ceux que touchent les mutations de l’Université y sont invités: ceux qui en sont exclus; ceux qui assurent aux quotidien le soutien nécessaire à l’enseignement et la recherche [2]; ceux qui sont frappés de plein fouet par la précarisation des métiers du supérieur; ceux qui ont des savoirs non-académiques à transmettre; ceux qui, travailleurs, auraient trouvé en d’autres temps leur compte dans des cours du soir; sans limite.


    Le groupe de travail de La Volante

    Pour celles et ceux qui souhaiteraient enseigner dans les interstices ou participer aux groupes de travail et aux discussions:

    http://nosfacsnoschantiers.org/

    Pour celles et ceux qui souhaitent s’abonner à la liste de discussion générale du projet :

    https://listes.lautre.net/cgi-bin/mailman/listinfo/lavolante



    [1] Le nom évoque l’Université clandestine polonaise (Uniwersytet Latający) fondée pour permettre à tous ceux qui étaient bannis des universités d’Etat, et en particulier les femmes et les classes populaires, de poursuivre des études. Marie Curie est la figure la plus connue de ceux qui ont bénéficié de l’Université volante.

    [2] Ils sont désignés au sein de l’institution par l’acronyme “biatss” pour “bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniciens, de service et de santé”.


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  • Le second rendez-vous de l’initiative #NosFacNosChantiers se tiendra le samedi 16 juin à Sevran, où un terrain de 35 hectares pourrait devenir le lieu de construction de bâtiments pour l’université expérimentale que nous appelons de nos voeux. Il s’agira de s’entendre sur les différents volets du projet: concevoir et mettre en œuvre l’Université de nos rêves; la faire vivre partout en France, dans les interstices de l’institution; définir une stratégie politique pour infléchir l’Université dans son ensemble et obtenir de l’Etat des moyens. Nous aurons à trouver le nom de ce vaste mouvement qui s’amorce — Université des 150000? La Volante? Université des interstices?

     

     

     

    Contributions orales et écrites :

     

    Pour assurer des débats réfléchis et constructifs, il est souhaitable que les contributions soient pensées par avance et même, si possible, synthétisées par écrit et envoyées à l’avance à l’adresse suivante:

     

    nosfacsnoschantiers@noussommesluniversite.fr

     

    Par ailleurs, quatre mailing-listes sont d’ores et déjà actives pour les discussions préparatoires. Inscription ici:

     

    framaforhttpsms.org/groupes-de-travail-1528217091

     

     

     

    Déroulé de la journée :

     

    – 10h accueil

     

    – 11h présentation de l’initiative, puis déambulation sur le terrain

     

    – 12h repas partagé

     

    – 14h temps de travail et de discussions, dont assemblée plénière et contributions orales pour définir les orientations des différents volets du projet (voir ci-dessus)

     

    – 17h temps musical

     

    – 19h fin de la journée.

     

     

     

    Accès :

     

    Gare de Sevran Livry (RER B direction Mitry), une navette par minibus devrait être disponible, sinon le site est accessible en 20 minutes de marche. Deux barnums seront mis à disposition au niveau de l’entrée du stade, chemin du Marais du Souci.

     

     

     

    Le lieu exact du rendez-vous est pointé sur cet itinéraire Google Map, en face des Jardins Biologiques du Pont Blanc, au niveau du parking du stade Jean Guimier:

     

    https://goo.gl/maps/4TZ4qBDVhD52

     

     

     

    Que vous soyez chercheurs, professeurs, universitaires, techniciens*, titulaires ou précaires, étudiants, lycéens, professionnels du bâtiment (architectes, maçons, charpentiers…) parents et citoyens, en région parisienne ou non, rejoignez-nous !

     

     

     

    Rappel : pour celles et ceux qui souhaiteraient enseigner dans les interstices, inscrivez-vous via ce lien : rogueesr.fr/enseigner/

     

     

     

    * Nous utilisons le mot “technicien”, faute de disposer d’un mot collectif connoté plus positivement pour désigner ceux qui apportent au quotidien le soutien nécessaire à l’enseignement et la recherche. Ils sont désignés au sein de l’institution par l’acronyme “biatss” pour “bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniciens, de service et de santé”.

     

     

    http://nosfacsnoschantiers.org/le-second-rendez-vous-de-linitiative-nosfacnoschantiers/


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  • Samedi 2 juin 17H

    A celles et ceux qui se préoccupent de rendre de la conscience à leur vie, qui n’en peuvent plus depuis 30 ans des réformes mortifères, de la compétition à outrance comme idéologie, seule créatrice de richesse, de la destruction de la culture, du rabougrissement des savoirs, nous lançons un appel à bâtir les nouvelles universités que l’État refuse de créer ! C’est à Vincennes, ce samedi 2 juin 2018 à 17h (Lac Daumesnil), que nous poserons la première pierre de l’Université en refondation et appellerons à lancer autant de chantiers que nécessaire partout en France.  Lire la suite et signer la pétition

    17h Lac Dausmenil, métro Porte de Charenton

    17h30 pose symbolique de la 1' pierre

    18h AG interluttes (objectifs, actions, rdvs, création du comité de pilotage...)

    19:15/30 Fanfare Invisible, apéro en dansant!

    Aucun texte alternatif disponible.

    Une autre université : penser, refonder, bâtir


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  • Voir la pétition dont nous publions un extrait

    ...

    Disperser par principe n’importe quelle réunion d’étudiants au prétexte qu’il faut empêcher les blocages est un abus injustifiable et dangereux. C’est aussi une transgression flagrante du principe tant vanté de « l’université dans la cité », devenu une grotesque antiphrase. En aucun cas cette situation malsaine que crée la présence policière quotidienne ne doit être normalisée. Nous qui croyons en l’esprit de libre-pensée et d’examen critique que cette université a fait sien, nous demandons que l’esprit de « Denis Diderot » soit honoré dans ces murs. Nous refusons que ces murs deviennent ceux d’un fortin imprenable, aux portes engrillagées, qu’il nous faut pénétrer en montrant chaque jour patte blanche et aux prix de longs contournements de bâtiments, qui alourdissent notre travail.

    Nous souhaitons que cesse également la présence des vigiles aux portes, dont nous savons le coût exorbitant, profondément discutable à un moment où les budgets sont systématiquement rognés, et où tous les personnels sont sous pression. Ce climat est irrespirable, et ne permet plus l’exercice normal de notre profession. Nous souhaitons que ce campus reste un campus et pas un camp pour policiers armés et gardiens de forts.

    L’incident d’apparence insignifiant du 15 mai à Paris-Diderot a eu lieu dans un contexte que tous connaissent. Beaucoup d’entre nous ont vu les vidéos montrant des CRS, voire des milices fascistes investissant des amphithéâtres, hurlant des injures racistes et sexistes contre des étudiants réunis pour débattre lors d’Assemblées Générales. Le nombre et la gravité des intrusions, dérives et violences policières qui se sont déroulées à Montpellier, Toulouse, Paris 3, à l’EHESS, ont suscité la protestation de nombreux collègues, dont certains se sont mis en grève administrative et pédagogique[2]. Enfin, en un semestre il y a eu 30 évacuations d'établissements universitaires par la police, c'est beaucoup et c'est inédit dans l'histoire de la République. ...

     


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