• Nous avons tous reçu le n°1 du Journal des équipes du chantier PPP (Chantier Diderot).

    Aux couleurs du logo de Paris Diderot,  il a tout d’une opération communication de l’université et nous étions en droit de nous demander combien ces quatre feuilles sur papier glacé, conçues et réalisées à l’extérieur, avaient bien pu coûter à l’université pour un si piètre résultat (Qui donc pourrait avoir envie(re)lire deux pages de discours ?).

    Le premier coup d’œil passé, on ne lit plus Paris, en rouge et à la verticale du titre, mais Chantier.

    En y regardant de plus près, et après une rapide recherche sur Internet, on apprend que le directeur de la publication, Manuel Saez-Prieto, n’est autre que le directeur de la communication de Vinci.

    Nous voici donc rassurés, ce journal auquel nous voilà tous abonnés et dont nous ne savons pas s’il sera mensuel, annuel, unique, est une édition Vinci.

    Nous y apprenons tout un tas de choses sur le béton,  le béton précontraint, le diamètre des pieux, le poids d’une foreuse…. Pourquoi pas.

    Ce qui est réellement intéressant c’est le message qui transpire de ces explications, à la manière d’un message subliminal : la sécurité avant tout.

    On hausse le sourcil en lisant cette phrase mise en exergue et en rouge « L’ensemble de ces opérations est effectué dans le respect des règles de sécurité en vigueur. » Diable, pourquoi donc cette précision ? Comment cela, ce ne serait pas toujours le cas qu’il faille ici le préciser ?

    (La phrase complète, en fin de l’article,  est « L’ensemble de ces opérations est effectué dans le respect des règles de sécurité en vigueur et dans le cadre de la politique de prévention des accidents du travail du groupe VINCI » La phrase complète semble mettre l’accent sur la sécurité des employés du bâtiment qui travaillent sur le chantier, la phrase tirée de son contexte et mise en exergue met clairement l’accent sur la sécurité du bâtiment).

    Un encart, page 2, précise : La construction contrôlée par une autorité indépendante

    « Conformément à la réglementation relative aux établissements recevant du public (ERP), l’ensemble des travaux est suivi et avalisé par un bureau de contrôle indépendant spécialisé dans le bâtiment, pendant toute la durée du chantier ».

    Pour la première tranche du chantier PRG (Grands Moulins, Halle aux Farine etc.) les différents bureaux de contrôle sont connus (Batiplus, SOCOTEC, Bureau Veritas). Voir ici

    Il doit donc être possible de connaître ce bureau de contrôle indépendant.  Pourquoi ne pas l’avoir nommé dans le journal, il n’est pas un acteur du chantier ?

    Notons que dans le document cité ci-dessus, pour les nouveaux bâtiments d’un bureau de contrôle il n’est plus fait mention.

    Nous ne mettons pas en doute ici la solidité du béton précontraint, nous nous interrogeons sur cette opération de communication qui ne dit pas vraiment son nom. Pourquoi ne pas avoir, par exemple,  clairement énoncé dans le titre Journal de Vinci chantier Paris Diderot ?


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  • Une nouvelle AG a été votée pour le jeudi 17 mars sur le site de PRG (amphi à préciser).

    Réunis en AG le 10 mars, des étudiants et des personnels de Paris 7 ont jugé inacceptable le manque de transparence de la part de la présidence sur le chantier des 4 futurs bâtiments de l'université et sur le contrat de partenariat public privé signé pour les réaliser. Ils demandent des réponses claires et souhaitent que soit rendu public le contrat signé entre l'université et le le partenaire privé. Le Comité Hygienne et Sécurité de l'université ne doit plus être tenu à l'écart du dossieret doit pouvoir jouer son rôle.


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  • Des étudiants et des personnels de Paris Diderot appellent à une AG jeudi 10 mars à 12h30 (Javelot, amphi 46) autour des questions posées par la construction de 3 nouveaux bâtiments (PPP, sécurité...)

    télécharger le tract

     


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  • Partenariats Public-Privé, des contrats désiquilbrés :

    En réalité, le partenaire public, en assumant seul les risques, fait un chèque en blanc à son partenaire privé. On assiste donc actuellement au Québec à la généralisation d’un modèle de PPP déséquilibré. Dans ce modèle, seul le partenaire public assume les risques financiers tandis que le partenaire privé bénéficie d’une source de revenu stable et assurée pour plusieurs années.

    La France devrait tirer un enseignement de ces expériences, sur lesquelles le bilan juridico-financier a été réalisé avec un recul suffisant.

    La question n’est pas théorique et concerne directement les universités françaises.    lire ici

    "Ces contrats ont suscité et suscitent toujours une opposition forte parmi les architectes… " Pourquoi ? A lire ici

    PFI (PPP) : les Ecossais parlent d’or :  PFI » (Private finance initiative) , dont on sait que le contrat de partenariat français a été largement inspiré. Les résultats ne sont pas au rendez-vous et les aléas sont difficilement maîtrisables par la collectivité publique. un sondage effectué auprès de tous les architectes écossais, et dont le résultat est sans appel : 85 % d’entre eux considèrent que les bâtiments scolaires construits sous PFI en Ecosse sont de mauvaise qualité, compte-tenu des économies réalisées par les entreprises 

    Pour en savoir plus nous vous recommandons la lecture du dossier "Les syndicats face aux contrats de partenariat public-privé"

     

    La multinationale et l’université : conflit de chantier - Jade Lindgaard, Médiapart, 27 juillet 2010

    PPP, l'Odre des Achitectes lance l'alerte. Un article du POOLP (Personnels Obstinément Opposés à la loi Pécresse)

     

     


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  • Il a été voté en CA du 21 septembre.

    Relevé de décision du CA consultable à partir du site Internet Paris Diderot

    http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=universite&np=CA

     


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